Obsèques commandant Hamas, centaines réfugiés palestiniens Liban.

Saïd Attallah Ali, victime d’une attaque meurtrière visant un camp de réfugiés palestiniens à Tripoli, a été enterré lors d’une cérémonie funéraire qui s’est déroulée le samedi. Cette tragédie a secoué la communauté locale et suscité une vague d’émotion parmi les habitants de la région. La violence qui sévit dans cette partie du Liban continue de causer des pertes humaines et de semer la terreur parmi les civils innocents. La mort de Saïd Attallah Ali est un rappel brutal des conflits persistants et des souffrances endurées par les populations vulnérables dans la région.

Lors des funérailles de Saïd Attallah Ali, un haut responsable du Hamas tué lors d’une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens à Tripoli, dans le nord du Liban, le samedi 5 octobre, des centaines de Palestiniens ont brandi le drapeau vert et blanc des brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Ils ont porté le corps de ce commandant islamiste, enveloppé dans un drapeau palestinien, à travers le camp de Beddawi et ses 30 000 réfugiés. Toutes les factions palestiniennes étaient présentes, unies dans un même discours de résistance.

« Il faut continuer la mission pour les morts, au Liban, au Yémen et en Irak », a déclaré un membre du cortège en faisant référence à Nasrallah, mort pour la cause palestinienne.

Rester malgré la peur

À proximité, les murs noircis par les flammes de l’appartement de Saïd Ali et de sa famille, accusés par Israël d’agir pour le Hamas depuis le Liban. La frappe a eu lieu dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 octobre. « Il était 3 heures du matin quand nous avons entendu une grosse explosion », raconte un voisin. « C’était une attaque d’un drone israélien. Il est mort avec sa femme et ses enfants. Je le connaissais mais je ne savais pas qu’il était du Hamas. »

A lire aussi  Comment développer ses compétences en communication ?

C’est la première fois en cinquante ans que ce camp palestinien est touché par une attaque israélienne. « C’est le début de ma vie et pour quelqu’un de mon âge, c’est angoissant », avoue un jeune homme de 19 ans. « Mais à la fin, nous mourrons tous en martyr, si Dieu le veut », ajoute-t-il en affirmant qu’il n’a pas l’intention de partir. Les 30 000 réfugiés du camp sont là depuis 1947 pour les plus anciens. Ils espèrent revenir chez eux à Jaffa ou à Jérusalem depuis plus de 75 ans.

Source de l’article : Francetvinfo

Dupont

Dupont est un blogueur passionné par la découverte et l'exploration. Avec un diplôme en géographie et plusieurs années d'expérience en tant qu'explorateur et écrivain, il partage des récits captivants et des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent découvrir de nouveaux horizons. Ses articles inspirants et informatifs visent à encourager ses lecteurs à explorer le monde autour d'eux, à embrasser l'aventure et à enrichir leur compréhension de différentes cultures et environnements.

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *